The Foster Jenkins
Catégorie :
Duo
Nombre d’artistes :
2

Au départ, ce devait être, une jam-session à deux, une discussion sans les mots autour du piano, autour d'un verre de bourbon, de quelques accords septièmes de guitare._ Joie de la rencontre, raccourcis uniques de la musique, chemins de traverses pour évoquer tour à tour les voyages, l'émoi amoureux, l'incontournable spleen pentatonique.

"On fera ça le soir... qui sait ? On enregistrera peut-être..."

Et puis, effectivement, autour de la lumière tamisée du soir qui tombe, le duo s'amuse avec les trois degrés de cette musique hypnotique qu'ils ont en commun, car c'est bien connu… tout vient de là. Un premier morceau, puis deux, puis dix… alors, on décide de doubler les guitares, d'agrémenter le piano d'un Fender rhodes, d'un Wurlitzer, et le projet prend forme.
On compose aussi… Un air de ferme avec poules choristes (Jesus by your side), du rock seventies avec Gembri en bourdon lancinant (Man upstairs).

On trouve un nom, The Foster Jenkins, en hommage, en dommage devrait-­on dire, à la cantatrice imaginaire, car on ne se prend pas au sérieux. On tourne le blues en dérision, pour ne pas sur-jouer une histoire empruntée. Les deux comparses n'ont pas cueilli le coton, ils ont plutôt regardé les visages qu'il prenait en défilant dans les nuages. Cela n'empêche pas d'aimer cette musique, ses profondes racines. Ainsi, lorsqu'ils la jouent, ils ajoutent une touche sophistiquée, comme on agrémente une veste élimée d'une pochette en soie. Les arrangements se ''Beatlesisent'' si l'on peut dire (période blanche, presque bleue), les rythmiques se font discrètes. Sur l'album, Albert King trinque avec Tom Waits, icône désabluesée revisitée pour, l'occasion par un quatuor à cordes égaré au fond du bar. Le chat s'étire langoureusement sur le piano, l'album est prêt…

Site : http://syppox-theatre.fr
E-mail : contact@syppox-theatre.fr